Ouverture du Congrès national des Maires Ruraux de France 2025

Vendredi 26 septembre

Poitiers
Seul le prononcé fait foi

Monsieur le Président du Sénat, 

Monsieur le Président de l’Association des maires ruraux de France, 

Mesdames et Messieurs les Parlementaires,

Monsieur le Vice-Président du Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine,  

Monsieur le Vice-Président du Conseil départemental de la Vienne,  

Monsieur le Maire de Chenevelles et Président des maires ruraux de la Vienne,    

Madame la Présidente de la Communauté Urbaine du Grand Poitiers, 

Mesdames et Messieurs les Maires et élus locaux,

Mesdames et Messieurs, 


Je sais que ma présence parmi vous, ici dans la Vienne, en tant que Présidente de l'Assemblée nationale, peut sembler inhabituelle à bien des égards. Voire étonnante et surprenante !  

En vérité, ma participation est même une grande première : puisque c'est la première fois qu'un Président de l'Assemblée nationale ouvre votre congrès.

Et pour cause, l’article 24 de notre Constitution est formel : c’est le Sénat qui « assure la représentation des collectivités territoriales de la République ».

Pourtant, tout comme les sénateurs, les députés sont eux aussi des élus ancrés profondément sur leurs territoires d’élection. Beaucoup ont porté, comme vous, l’écharpe de maire. Beaucoup ont été des conseillers municipaux, départementaux ou régionaux (et 59 % d’entre eux le sont encore). Et tous connaissent vos réalités comme vos difficultés. 

C’est pourquoi les députés sont très attachés, chaque jour, à porter vos préoccupations au cœur de l’hémicycle de l'Assemblée nationale. 

Et pour que ces voix portent avec plus de force encore, notre Conférence des Présidents a pris, en 2017, une décision forte : celle de créer, à l’instar du Sénat, une Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation. Sous la Présidence de Stéphane Delautrette, elle rassemble aujourd'hui 36 députés engagés et passionnés par les enjeux qui sont les vôtres.

Notre présence commune, avec le Président du Sénat, quelques jours avant l’ouverture de la session ordinaire du Parlement, se veut ainsi non seulement comme un symbole, mais aussi comme un acte. L'acte d’engagement de la représentation nationale tout entière envers vous : les maires ruraux. Vous dont je mesure, chaque semaine, sur le terrain, l’engagement et l’enthousiasme.  

En effet, au fil de mes 70 déplacements depuis 2022, du Morbihan à la Meurthe-et-Moselle, de la Haute-Garonne au Bas-Rhin, du Nord à la Nièvre, et désormais à deux reprises ici dans la Vienne, j’ai senti et ressenti, partout, cette énergie : la vôtre. 

Souvent, on vous décrit comme le « dernier kilomètre » de l’action publique.  En réalité, vous en êtes le premier mètre, le mètre étalon où l'action prend chair et sens. Dès qu'il est question d’écologie, de santé, de logement, ceux qui sont en première ligne, c'est vous.  

Dans notre société liquide, vous êtes le roc. La dernière enquête du CEVIPOF le confirme : le maire est l’élu en qui les Français font le plus confiance – à 69 %, et même 75 % dans les communes de moins de 1000 habitants. 

Cette confiance que les Français placent en vous, le Président du Sénat et moi-même la partageons pleinement. Comme vous, nous savons que c'est sur le terrain que naissent les meilleures solutions. 

**

Mais chaque semaine, j’entends aussi ce que le terrain demande. 

Comme les entrepreneurs, comme chaque acteur de la vie locale, vous voulez de la prévisibilité et de la stabilité législatives.  

Je sais la lassitude qui est la vôtre face à cette « politique de l’essuie-glace » et ces lois qui changent au gré des vents. 

Je sais votre exaspération face à ceux qui mettent le « qui » avant le « quoi ». 

Je sais enfin l'image très négative que peuvent renvoyer les comportements des députés. Et votre discours, cher Michel Fournier, n’a fait que le confirmer.   

Soyons clairs : vous avez raison de dénoncer ce tumulte et cette agressivité. Quand l’hémicycle est transformé en un lieu de happening permanent, cela exaspère tous les Français. Et moi la première.

Mais en vérité, cette Assemblée nationale a été élue par tous les Français. Elle leur ressemble. Comme les tensions dans l’hémicycle reflètent fidèlement les fractures de notre pays. Et tel est bien le propre d’une démocratie.

Pour autant, je peux aussi vous l’assurer : pour nos ruralités, comme sur tous les sujets, les députés savent dépasser les clivages et "faire ensemble", pour reprendre votre expression, cher Michel Fournier.

Est-ce là un vœu pieux ? Pas du tout. Ce sont des faits. Depuis 2022, 56 lois ont été adoptées sur un ordre du jour transpartisan – dont la moitié à l'unanimité.

Et ces lois, portées dès l’origine par des députés de tous bords, touchent à des sujets très concrets pour vous : comme la lutte contre les déserts médicaux, ou l’abaissement de la participation minimale des communes rurales au financement des projets. 

Vous le voyez, il ne faut pas s’arrêter aux coups d’éclat qui font les gros titres. Il suffit de regarder d’un peu plus près pour le constater : l'Assemblée nationale que je préside fonctionne, elle agit, elle est au travail pour tous les Français. Et tant que je serai au Perchoir, vous trouverez toujours en moi une alliée indéfectible pour que toutes vos voix résonnent dans l’hémicycle. 

C'est donc en alliée que je suis venue aujourd'hui. 

Pour partager votre enthousiasme de l’engagement. 

Pour m’inspirer de vous. 

Mais aussi pour vous proposer une ambition commune, un cap que nous pourrons atteindre, ensemble, pour nos ruralités.

**

Ce cap tient en trois verbes, trois exigences : affirmer, bâtir et garantir.

Affirmer que la France rurale est la France centrale.

Bâtir, ensuite, des politiques à l’échelle humaine.

Garantir, enfin, la promesse républicaine de l’égalité des chances.

**

Mesdames et messieurs les maires ruraux,

Oui, il faut l’affirmer haut et fort : la France rurale est la France centrale. Elle est d’abord centrale parce qu'elle est le cœur majoritaire du pays. Vous représentez 88 % de notre territoire, où vivent 22 millions de nos concitoyens. 

Présidente de l'Assemblée nationale, mon devoir est de porter la voix de tous les territoires. J’ai donc été la Présidente de l’ouverture aux ruralités, en me rendant sur le terrain, chaque semaine, encore ce lundi dans le Nord, et juste auparavant dans l’Aisne, en Mayenne ou dans la Manche.

Mais votre centralité n'est pas seulement géographique. Vous êtes aussi au centre de l'innovation pour nos politiques publiques.

L'innovation pour le lien social, je l'ai vue avec l'initiative "1000 Cafés" à Sommecaise dans l'Yonne, qui recrée du lien dans les villages.

L'innovation pour l'accès aux services, je l'ai vue, aussi dans l’Yonne, avec les Bus France Services et cette démarche essentielle de "l'aller vers".

L'innovation face au défi du vieillissement, je l’ai vue dans les résidences intergénérationnelles de Ger, dans les Pyrénées-Atlantiques.

L'innovation écologique, je l'ai vue à Fontaine-Française, en Côte d’Or, avec ces chaufferies biomasse économisant 400 tonnes de CO₂ par an, l’équivalent de 200 voitures. Ou à Ecole-Valentin, dans le Doubs, en inaugurant une cour d’école oasis.

Mais au-delà de l'innovation, il y a aussi l'adaptation : cet art de trouver des solutions ingénieuses pour faire face aux difficultés. Je pense à ces restaurants ruraux qui ont cette idée géniale de devenir également la cantine de l’école du village. Je pense encore à ces communes qui mutualisent leur police municipale pour renforcer la sécurité de tous. C'est la preuve que l'intelligence collective est la plus grande ressource de nos territoires.

**

Toutefois, pour que cette France des solutions tienne toutes ses promesses, il faut lui donner les moyens d'agir. La libérer des carcans. Pour construire une politique à l’échelle humaine.

Cette politique, c'est celle qui lève les freins. Celle qui vous accompagne. Celle qui vous fait confiance. Et cette confiance repose sur deux piliers : la différenciation et la simplification.

Différenciation tout d’abord. Elle passe par l’affirmation du principe de subsidiarité qu'il faut respecter et amplifier ; ou par l’extension du pouvoir de dérogation des préfets, afin d’éviter les aberrations.

Une autre adaptation, très concrète, est aussi prévue dans une proposition de loi du sénateur Dany Wattebled que j’ai évoquée : l’abaissement de 20 % à 5 % de la participation minimale des communes rurales au financement des projets. L'Assemblée l’a votée à l'unanimité, elle arrive en deuxième lecture au Sénat. 

Cher Gérard Larcher, visons l’adoption conforme pour qu’elle puisse s’appliquer le plus rapidement possible !   

Cette politique à l’échelle humaine nécessite, ensuite, une franche simplification

Tous les maires me le disent, et vous l’avez vous-même réaffirmé, M. le Président du Sénat, hier, à l’antenne de Public Sénat : « Il faut redonner le pouvoir d’agir aux maires ».

C’est dans cet objectif de simplification que j’ai lancé l’idée de créer un groupe de travail commun, entre Assemblée et Sénat, pour clarifier et simplifier les compétences et financements des collectivités.

Et je me réjouis que le Premier ministre, qui a annoncé un « grand acte de décentralisation », rejoigne aujourd'hui cette ambition.

Je le dis aussi au Premier ministre : nous pouvons agir dès maintenant. De nombreux rapports parlementaires, comme celui du député Eric Woerth, proposent des solutions. Ils ne doivent pas servir seulement à caler des armoires.

Pour simplifier votre action, des textes sont aussi déjà sur la table, permettant des avancées immédiates. Je pense à la loi simplifiant le droit de l’urbanisme. Elle n'attend qu'une lecture par nos deux chambres des conclusions de la commission mixte paritaire – soit deux heures de discussion ! – pour libérer vos projets. 

Mais au-delà des procédures à simplifier, il y a l’essentiel à libérer : l’humain. L’engagement. Le vôtre.

Oui, vous êtes le visage de l’engagement, cet engagement qui est à la fois le plus noble et parfois le plus difficile. Je le sais : car je suis moi-même une élue locale ; et car je viens de l’associatif, de cette société de l’engagement pour laquelle je me bats.

Et c'est pour cela que je me suis investie pour que la loi sur le statut de l’élu soit adoptée en première lecture à l’Assemblée en session extraordinaire, avant l’été. 

Dans tous mes déplacements, j'entends les maires ruraux me confier la difficulté de concilier leur vie professionnelle et familiale. Et malgré la passion qui toujours vous anime, beaucoup craquent et me disent : "c'est trop, j'arrête là". 

Mais nous avons besoin de vous. Vous êtes nos hussards bleu-blanc-rouge.

C’est pourquoi l'Assemblée a voté, à l’unanimité, en première lecture, un vrai statut de l'élu local.  

Après son adoption définitive, vous serez, vous l’avez dit, très attentif à son application. Et vous pourrez compter également sur ma vigilance et mon intransigeance. 

Car cette loi, c'est un précieux levier d’engagement. 

C’est une loi pour mieux reconnaître votre investissement, en revalorisant jusqu'à 10 % vos indemnités de fonction.

C’est une loi pour favoriser l’engagement des jeunes, afin qu'ils puissent mieux concilier leurs études et leur mandat, grâce à la visioconférence pour les conseils municipaux.

C’est une loi pour encourager l’engagement des agriculteurs et artisans, en allégeant la fiscalité sur leur outil de travail quand ils le cèdent le temps du mandat.

Et c’est enfin une loi pour libérer l’engagement des femmes, qui n'auront plus à choisir entre leur mandat et leur maternité grâce à une meilleure protection sociale.

**

Libérer, porter l’engagement des femmes, tel est aussi le sens d’une loi pour laquelle je me suis aussi tant battue : la loi qui étend aux communes de moins de 1 000 habitants le mode de scrutin de liste paritaire.

Nous en avons grand besoin : car si les femmes représentent 48,3 % des conseillers municipaux dans les communes de plus de 1000 habitants, cette proportion tombe à 37,5 % dans celles de moins de 1000 habitants. 

De surcroît, plus l’on progresse dans la hiérarchie, moins les femmes sont nombreuses : seulement 2 maires sur 10 sont des femmes. Voici pourquoi cette loi est essentielle.

Alors bien sûr, j’ai pris note, sur le terrain, des critiques que des élus ont pu me formuler : l’inquiétude de ne pas arriver à aller chercher les femmes. 

Mais ces critiques, on les avait déjà entendues lors des lois précédentes sur la parité. Et aujourd'hui, plus personne ne les remet en cause.  

Alors je prends le pari : ce ne sera pas différent cette fois-ci. Ces femmes élues que vous cherchez, vous n’allez avoir aucun mal à les trouver.

Cette loi, ce n'est donc pas une contrainte. C'est une libération ! Une libération pour les femmes. Mais aussi pour les maires : car la fin du panachage signe la naissance d’équipes encore plus soudées autour d'un projet clair. 

**

Mesdames, Messieurs,

Cette loi pour la parité rejoint ce qui doit être, à mes yeux, notre ambition nationale pour nos ruralités : l’égalité. L’égalité de tous. L’égalité des chances

Cette égalité inscrite au Préambule de notre Constitution de 1946, qui garantit l’égal accès à l’instruction, à la formation, à la culture, aux services publics.

Cette égalité qui constitue le socle de notre promesse républicaine – et la source même de mon engagement en politique.

Et cette promesse républicaine, c'est aussi la boussole qui a guidé notre action pour les ruralités depuis 2017.

Le résultat ? Ce sont des mesures qui changent concrètement la vie des gens. 

Avec le Plan France Très Haut Débit, c’est l’égalité d’accès au numérique qui a été assurée : quasiment 9 foyers sur 10 ont désormais la fibre en ruralité. Fin 2020, c’était 3 sur 10. 

Avec les 2804 maisons France Services qui ont ouvert leurs portes, l’égalité d’accès aux services publics a aussi progressé. Désormais, 99,7% des Français ont une maison France Services à 20 minutes de chez eux.

Cette même promesse républicaine a également conduit toute notre action pour nos agriculteurs. Et là aussi, nous avons obtenu de réelles avancées. Avec la revalorisation des retraites agricoles. Avec l’inscription, dans la loi, de « l’intérêt général majeur » de l’agriculture. Avec l’allégement de la fiscalité sur le gazole non routier, le foncier ou l’épargne de précaution. Avec les lois Egalim. Et en obtenant aussi, sur le Mercosur, des clauses de sauvegarde particulièrement strictes – et ce bouclier agricole, je veillerai à ce qu'il soit activable sans délai ni obstacle. 

**

Mais bien sûr, je ne suis pas naïve ni idéaliste : je mesure toutes les difficultés qui sont devant nous pour que cette promesse républicaine soit vraiment tenue, pour tous et partout.

En 1980, un quart des communes rurales n’avait aucun commerce ; aujourd’hui, presque deux sur trois. Et quand, en ruralité, un jeune sur six accède à l'enseignement supérieur, contre un sur trois au niveau national, c’est aussi cette promesse républicaine que nous trahissons.

Sur ce sujet de la jeunesse, laissez-moi vous raconter ce que j’ai vécu à Maretz, dans le Nord. Un lauréat du Parlement des enfants s’approche de moi et me fait cet aveu : « Vous aviez promis de venir… Mais on ne pensait pas que vous viendriez vraiment. Car personne ne vient jamais chez nous. »

**

Oui, pour cette jeunesse, nous devons enfin tenir la promesse de l’égalité républicaine.  Et pour ce faire, je sais d'où viennent les solutions les plus ingénieuses. Comme toujours, elles viennent du terrain. De vous.  

Cher Cyril Cibert, je pense à votre projet de « l’Ami Solidaire » que vous avez porté chez vous à Chenevelles, ici dans la Vienne. Vous avez mis à disposition des jeunes Chenevellois des voitures sans permis, pour s’ouvrir à l’emploi et se former. Et en contrepartie ? Ils donnent deux heures de leur temps à la communauté. C'est une idée brillante, qui fait rimer mobilité et citoyenneté, liberté et solidarité. 

Et justement, à propos de ces idées qui viennent du terrain, cher Cyril Cibert, je me permettrai de reprendre votre métaphore : « nous, maires ruraux », dites-vous, « sommes les MacGyver de la démocratie : nous n’avons pas beaucoup de moyens mais beaucoup d’idées ! ».


Cependant, de meilleurs moyens, il faut aussi vous en donner pour mettre en œuvre vos meilleures idées. 

Aussi, pour corriger une autre inégalité, celle de l’accès à la culture et au sport, je voudrais aussi mettre en avant une autre proposition, que m’a soufflée un jeune de Saône-et-Loire : celle de créer un « Pass Rural », c'est-à-dire un « Pass culture » et un « Pass Sport » bonifiés, pour compenser l’éloignement et la rareté de l’offre.  

Enfin, nous devons briser le dilemme qui déchire trop de jeunes, quand ils doivent choisir entre quitter leur village et étudier en ville. Faisons plutôt venir le savoir à eux, en multipliant les antennes universitaires, ou en développant le télé-enseignement !

**

De solutions pratiques et concrètes, nous n’en manquons pas non plus pour les déserts médicaux, cette autre rupture de l’égalité républicaine. 

Le constat est aujourd'hui sans appel. Plus de la moitié de vos communes sont aujourd'hui sans généraliste. La conséquence ? Un de vos collègues me l’a dit en Aveyron : « Avant, les cancers arrivaient au stade 2. Aujourd’hui, c’est en stade 4 ».  

Face à cette urgence vitale, je peux aussi vous l’assurer : le Parlement agit. Deux propositions de lois transpartisanes avancent ainsi des solutions innovantes – mais je ne m’étends pas plus, car je sais que le Président du Sénat développera ces points.

**

Mesdames et messieurs les maires ruraux,

Certains nous parlent sans cesse de la France d'en haut et de la France d'en bas. Des petits maires et des petites communes.

Mais je vous le dis franchement et fermement : cette vision méprisante d’une France hiérarchisée, je ne la supporte pas. Je la combats.

Non, il n'y a pas de petits maires : il n'y a que de grands serviteurs de la République.  

Non, il n'y a pas de petites communes : il y a notre grande France. Celle que nous aimons tous. 

Vous n'êtes ni la France d'en bas, ni celle d'en haut.  

Vous êtes la France, tout simplement. 

La France dont nous sommes fiers. La France qui agit, la France qui nous réunit.

Alors oui, vivent les maires ruraux, vive la ruralité, et vive la République !
 

Toutes les actualités

Mercredi 22 octobre 2025

Discours

Quatrième conférence ministérielle des politiques étrangères féministes

Mardi 21 octobre 2025

Discours

Cérémonie solennelle d’apposition de plaques dans l’hémicycle en hommage à Mmes Mathilde Gabriel-Péri, Germaine Peyroles et Germaine Poinso-Chapuis

Mercredi 15 octobre 2025

Discours

Ouverture des États généraux de l'Éducation à l’Alimentation et au Bien manger

Mercredi 8 octobre 2025

Discours

Clôture du colloque « 80 ans après sa création par Ambroise Croizat, la Sécurité sociale une idée révolutionnaire ! »

Mardi 7 octobre 2025

Discours

Ouverture de la réunion « Pour une Biélorussie Démocratique »

Mardi 30 septembre 2025

Discours

Inauguration de l’œuvre L’Arbre aux mille voix de l’artiste Daniel Hourdé

Mardi 23 septembre 2025

Discours

Ouverture du colloque consacré à la maladie d’Alzheimer à l’occasion de la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer

Vendredi 12 septembre 2025

Discours

Cérémonie d’hommage à Angèle Lamoureux, première femme élue maire de la Manche

Vendredi 5 septembre 2025

Discours

À l’occasion de la Conférence des Présidents des Parlements des pays du G7 2025 - Keynote sur le thème : « Les assemblées législatives dans un monde polarisé : favoriser des débats respectueux en Chambre et à l’extérieur de celle-ci »

Vendredi 5 septembre 2025

Discours

À l’occasion de la Conférence des Présidents des Parlements des pays du G7 2025 - Table ronde sur le thème « Contrer la désinformation en ligne et la menace qu’elle représente pour les processus démocratiques »

Samedi 12 juillet 2025

Discours

50e session plénière de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie

Jeudi 10 juillet 2025

Discours

Rencontre solennelle des parlements francophones avec l’Académie française à l’occasion de la 50e session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie

Jeudi 10 juillet 2025

Discours

Ouverture de la réunion du réseau des femmes parlementaires de l’APF

Lundi 7 juillet 2025

Discours

Réseau francophone d’éthique et de déontologie parlementaires 2025